Chers lecteurs,
J’ai écrit « Vérité Organique » parce qu’un mal connu de tous, continue à progresser tel un virus dans le cœur des hommes, et ce malgré les efforts d’une partie de l’humanité.
Ce mal remonte à l’origine des temps, il est le principal acteur d’énormément de souffrances, de colères et de conflits.
Un être vivant, fait de chair et de sang, qui se croît supérieur à un autre être vivant, fait lui- même de chair et de sang. Cette réalité presque ancestrale, qui est devenue celle de notre quotidien s’appelle le Racisme. À cause de leurs couleurs de peaux, certains hommes et certaines femmes sont considérés comme des êtres inférieurs. Quand le moindre geste et le plus petit mot est perçu différemment, chaque regard devient une agression. Le monde moderne a ouvert les yeux sur d’autres formes de Racismes, qui à une époque pas si lointaine étaient considérées comme normales : la discrimination envers les femmes et les homosexuels…
Toute cette haine a donné naissance à l’esclavage et à de multiples tentatives d’épurations ethniques.
Y’a-t-il un remède à cette épidémie ? Que faire quand la victime devient elle-même un bourreau ?
Devons-nous abandonner ?
Je dis NON
Devons-nous abandonner ?
Dites le avec moi, NON.
Un citoyen révolté
Un poète révolté
Orphée
VERITE ORGANIQUE
L'être humain de couleur est-il né sous le soleil de Satan ?
Pourquoi son histoire est-elle pavée d' humiliation et de souffrance ?
La main des bien-pensants est-elle guidée par celle des anges ?
L' innocence, comment croire en son existence ?
Cette vérité physique, est-elle aussi une vérité génétique ?
Fait-elle de l'autre un être inférieure ?
La laideur de la peur
La laideur de nos coeurs
"- Tu n'es pas obligé de me croire, mais je ne suis pas un animal.
Bien que la colère qui hurle en moi me pousse dans les bras de dame Vengeance
Et vers les gorges de vos enfants
Je ne ferais pas de cette option l' outil de ma délivrance"
"- Tu n'es toujours pas obligé de me croire, mais je ne suis pas un animal.
Construire sur le sang
C'est construire dans et pour le néant
Mais construire dans le temps
C'est construire pour nos enfants"
"- Vous n' êtes pas obligé de me croire, mais je suis un homme.
Sous ma peau jaune, vert, marron . . .
Ma chaire est du même rouge que la vôtre
Dans mes veines, mon sang est du même bleu que le vôtre"
Brûlons tous ensemble le voile hypocrite,
Qu' a déposé la déclaration des droits de l'homme sur nôtre monde.
Comment une civilisation qui se prétend civilisée,
Peut-elle tolérer l' intolérance ?
De la lumière l' homme ne connaît que l' obscurité
Et de l' innocence, il ne connaît que le mot.
Comment une civilisation qui se prétend civilisée,
Peut-elle tolérer l' intolérable ?
De son histoire l' humanité ne connaît que les pages écrites
Et la propagande qui n' amène qu'à l' oubli
Cette vérité de l' esprit
Se propage telle une épidémie
Dans le coeur du conscient de tous les êtres vivants
Elle ronge, elle détruit, elle tue
Elle est la racine de tant de souffrance
L' estomac de l' apocalypse n'est pas encore assez grand pour contenir toute l' humanité
A cette soi-disant vérité organique
Il n' y a qu' un antidote
C' est vous !
Je ne connais qu' un seul vaccin
C'est nous !
L' homme est un virus que seul l' homme peut combattre
Il est très difficile, de lui enfoncer cette simple vérité dans le crâne.
Willy"Orphée"Procida